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LE LIVRE DE LA POUSTA.

tendent avec leurs membres déjà las de baisers vous révéler la beauté immuable, éternelle, marmoréenne de la Vénus Aphrodite !

Quittez l’atmosphère pestilentielle des villes si vous voulez connaître le beau bestial qui est tant humain. Venez ici, dans ce monde de champs et de lacs ; ici où la créature exhibe encore ses grâces virginales aux rayons brillants du soleil, dans ce pays doré, où la créature sent la pureté de l’enveloppe tranquille qui reflète si fidèlement son âme.

Ces gens-là vivent, joyeux d’exister ; pourquoi en rougiraient-ils ?

Cachons ce qui est sale, ce qui est souillé, ce qui gêne l’œil et blesse le cœur. Mais ce que la nature a créé doit être vu, étudié, si l’on désire connaître les lois éternelles du beau.