davantage ce feu sur l’autel de mon cœur, mais en face de l’océan d’idées du jeune étudiant, tout notre petit monde rustique si calme, si paisible, commença à s’effacer de plus en plus devant mes yeux ; pourtant il ne s’effaça pas entièrement, mais se couvrit seulement d’un léger voile. Quant à Mirza, il suivait comme moi la voie des réformes radicales, et il pensait d’autant moins à Hania, qu’en face de notre logement était une fenêtre, près de laquelle s’asseyait une délicieuse petite pensionnaire, nommée Josia.
Sélim commença à la regarder en soupirant, et ils se lorgnèrent des journées entières, comme deux oiseaux enfermés dans des cages différentes. Sélim affirmait avec une conviction profonde que ce serait « elle ou personne ».
Parfois, il se renversait sur le lit pour apprendre sa leçon ; puis, jetant le livre sur le plancher, me saisissait en criant comme un fou :