jeune étudiant qui venait d’entrer à la Faculté et connaissait à merveille tous les usages de l’endroit. Ce fut pour moi un temps que je me rappellerai toujours.
Alors craqua tout l’édifice de mes croyances et de mes idées, si laborieusement élevé par le prêtre Ludvig et par mon père, dans la paisible atmosphère de notre nid. Le jeune étudiant avait des opinions très avancées. Dans son cours sur l’histoire romaine, il sut si bien, à propos de l’exposé des réformes des Gracques, m’inculquer son aversion et son mépris pour toute oligarchie, que mes convictions archiaristocratiques s’envolèrent comme une fumée. Notre nouveau professeur, avec une conviction profonde, nous enseignait que l’homme, appelé à occuper la situation élevée et importante d’étudiant de l’Université, doit savoir se libérer de tous préjugés et considérer toutes choses avec l’indul-