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III


Quelques jours après, mon père vint, appelé par un télégramme. Je tremblais qu’il ne changeât mes arrangements à propos de Hania, et mes pressentiments se réalisèrent en partie. Mon père me loua et m’embrassa pour le zèle et la conscience avec lesquelles j’accomplissais mes fonctions ; cela le ravissait visiblement. Il répéta même plusieurs fois : « Tu es de notre sang », ce qui n’arrivait que lorsqu’il était très content de moi ; mais mes décisions ne le satisfirent pas entièrement. Peut-être se trouvait-il un peu influencé par