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Pauvre fille ! Après cet orage, elle avait besoin d’un refuge paisible, où elle pourrait tranquilliser son cœur et calmer sa conscience.

Elle trouva ce refuge calme et saint ; elle entra chez les Sœurs de la Miséricorde.

Divers concours de circonstances et une terrible tourmente nous séparèrent longtemps ; mais au bout de quelques années, je la revis inopinément : les traits de son visage respiraient la paix et la tranquillité, et les traces de la maladie avaient complètement disparu.

Dans la chasuble noire et sous le bonnet blanc de la religieuse, elle était ravissante plus que jamais, mais sa beauté n’avait rien de terrestre. C’était celle d’un ange et non d’un être humain.


fin

IMPRIMERIE CHAIX, RUE BERGÈRE, 20, PARIS. — 3468-2-01. — (Encre Lorilleux).