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forter. Durant ce temps, Hania fut remise aux soins de mon collègue et ami Mirza-Davidovicz, fils de Mirza-Davidovicz, voisin de mon père, de race tatare et mahométane, mais appartenant à une vieille famille noble, qui vivait ici depuis très longtemps. Je dus donc m’asseoir dans mon traîneau avec les Oustchitsky, et Hania voyagea avec madame d’Ives et le jeune Davidovicz dans une autre voiture. Je vis alors le bon garçon après avoir recouvert Hania de sa pelisse, prendre les rênes des mains du cocher, exciter les chevaux de la voix, et conduire son traîneau avec la rapidité d’une flèche.

De retour à la maison, Hania alla pleurer dans la chambre de son grand-père, et je ne pus la suivre malgré mon désir, car je dus recevoir mes hôtes. Ils partirent enfin tous, sauf Mirza-Davidovicz, qui devait passer chez nous le reste des fêtes de Noël, un peu pour travailler avec moi, car nous étions en septième, et un examen important nous