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— Il vaudrait mieux attendre, me dit le prêtre Ludvig, l’orage va éclater dans quelques instants.

— Dans une demi-heure, lui répondis-je, nous serons à Oustchitsy ; et puis, qui sait si nous ne nous trompons pas ?

Je courus à l’écurie ; mon cheval était sellé, et l’on apprêtait la voiture, qui ne fut prête qu’au bout d’une demi-heure. La tempête allait se déchaîner, mais je ne voulais pas attendre plus longtemps. Le prêtre Ludvig était sur le perron, en sarrau de toile blanche et muni d’un énorme parapluie blanc.

— Où est Hania ? est-elle prête ? demandai-je.

— Elle est prête ; voilà déjà une demi-heure qu’elle est partie pour prier dans la chapelle.

J’y courus, mais Hania n’y était pas ; je me précipitai dans la salle à manger, vide ! au salon, pas d’Hania.