— Pourquoi ? pourquoi ? demanda-t-il d’une voix saccadée. Explique tes paroles ?
— D’abord parce que tu es musulman et elle, chrétienne ; tu ne peux donc te marier avec elle.
— Je changerai de religion.
— Ton père ne le permettra pas.
— Il me le permettra ! Mais si même…
— Enfin, il y a encore d’autres obstacles. Quand même tu changerais de religion, mon père et moi, nous ne te donnerons jamais Hania, jamais ! Comprends-tu ?
Mirza s’inclina sur sa selle de mon côté et répondit, en scandant chaque syllabe :
— Je ne vous la demanderai pas… Et toi, à ton tour… comprends-tu ?
J’étais tranquille à ce sujet, car je me réservais de lui annoncer le départ de Hania.
— Non seulement elle ne sera jamais à toi, répondis-je d’un ton froid et lent, mais tu ne la verras plus. Je sais que tu voulais lui écrire ; je te déclare que je surveillerai