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sorti de son pays : il ne restait donc que moi. Mais cette faible espérance s’éteignit vite, quand mon père ajouta que madame Oustchitska allait partir dans deux jours pour les bains de mer, et qu’elle consentait à emmener Hania. Hania devait donc quitter la maison le surlendemain. Cela m’affligea extrêmement, mais je préférais voir Hania s’en aller, même sans moi, plutôt que de la laisser à Litvinov. J’avoue aussi que je me réjouissais en pensant à ce que ferait et dirait Sélim en apprenant de ma bouche cette nouvelle, le lendemain.