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— Mais tu n’iras pas voir maman ? demandai-je.

— Nous verrons. Nous en reparlerons.

— Voilà près d’une année déjà qu’elle est à l’étranger ! soupira le prêtre Ludvig.

— Sa santé le réclame… Elle pourra vivre ici l’hiver prochain ; elle écrit qu’elle se sent mieux, seulement elle s’ennuie de ne pas nous voir et s’inquiète, répondit mon père.

Et, se tournant vers moi, il ajouta :

— Après le thé, viens chez moi. J’ai à te causer.

— C’est entendu, papa.

Je me levai et j’allai voir Hania avec tout le monde. Elle était maintenant complètement remise et voulait même se lever, mais mon père le lui défendit. Vers dix heures, les roues d’une calèche grincèrent devant nos portes ; c’était le docteur Stanislas, qui était venu dans l’après-midi visiter des paysans. Il examina Hania et déclara qu’elle