j’étais couché sur le gazon, dans la cour.
Je me relevai.
— Que s’est-il passé ? demandai-je avec curiosité, j’ai glissé de la selle ? j’ai perdu connaissance ?
Autour de moi se pressaient mon père, le prêtre Ludvig, Sélim, Kaz, madame d’Ives, Hania, blanche comme un drap et les yeux pleins de larmes.
— Qu’est-ce que tu as ? Qu’est-ce que tu as ? me demandait-on de tous côtés.
— Je n’en sais rien. J’ai glissé de ma selle, mais ce n’est pas de ma faute. La sangle s’est rompue.
En effet, après un évanouissement d’une minute, je me sentis tout à fait remis et sain et sauf, hormis un peu d’essoufflement.
Mon père se mit à me tâter les bras, les jambes et les épaules.
— Tu n’as pas mal ? demanda-t-il.
— Non. Je suis parfaitement bien.
Je repris bien vite mon haleine. Seulement