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— Je ne sais si elle a enlaidi ou embelli, dit le prêtre Ludvig, mais elle étudie parfaitement et avec assiduité. Que madame d’Ives nous dise si elle apprend bien le français ?

Il faut ajouter que le prêtre Ludvig, homme très instruit d’ailleurs, ne connaissait pas le français et n’avait jamais pu l’apprendre, bien qu’il eût vécu de longues années sous notre toit aux côtés de madame d’Ives. Mais il regardait néanmoins la connaissance de cette langue comme nécessaire à toute bonne éducation.

— Je ne puis faire aucun reproche à Hania sur ce point, elle apprend à ravir, répondit madame d’Ives ; mais je dois pourtant me plaindre d’elle à propos d’autre chose.

Et la Française se tourna vers moi.

— Oh ! de quoi donc suis-je coupable ? s’écria Hania en joignant les mains.

— En quoi elle est coupable, je vais l’expliquer sur-le-champ. Figurez-vous que