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HANIA



I


Quand le vieux Nikolaï, sur le point de mourir, me confia Hania, j’avais alors seize ans, et ma protégée, plus jeune que moi d’une année, sortait à peine de l’enfance.

Je dus l’arracher presque de force d’auprès du lit de son grand-père ; après quoi, nous allâmes ensemble à la chapelle privée de notre maison.

Les portes en étaient ouvertes ; devant la vieille image byzantine de la Mère de Dieu brûlaient deux cierges, dont la lueur chassait mal l’obscurité qui régnait au fond de