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grand pas vers la France, je renfonçai profondément mes regrets et ne songeai plus qu’au retour.

À Hong-Kong, comme cela avait été convenu, nous attendîmes mon frère ce qui nous donna toute latitude pour visiter la plus curieuse, peut-être, des villes Chinoises « Canton » et à notre retour la Malle française étant arrivée de Yokohama, nous nous embarquâmes sur le Mei-Kong pour débarquer sans accidents de voyage le 16 septembre 1874 à Marseille.

Nous étions en avance de trois jours sur l’arrivée fixée sept mois auparavant et, en si peu de temps, nous avions fait deux longs voyages, fouillé et dévalisé de ses objets d’art anciens, une partie du Japon ; le tour du monde en quatre-vingts jours était au second rang.