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venions de donner rendez-vous à mon frère à Hong-Kong, il n’y avait donc pas à retarder.

Le soir même nous étions à Osaka et le lendemain matin, devant la maison, c’était une véritable émeute ; heureusement il n’y avait pas encore de sergents de ville dans le pays, aussi tout se passa-t-il parfaitement bien, et ce fut avec calme et le plus grand ordre que nous vîmes défiler tous les marchands avec les objets qu’ils avaient accumulés pendant notre absence. Nous achetions toujours, et pendant ce temps, les charpentiers faisaient les caisses, les emballeurs empaquetaient les objets que nous avions numérotés. Chaque soir on expédiait à Hiogo, le port d’embarquement, les caisses terminées afin d’éviter l’encombrement. Je ne fatiguerai pas plus longtemps le lecteur en lui décrivant les pièces de nos derniers achats. Il fallait nous arrêter, ne plus rien prendre de ce