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Nous avions assez de cette expérience et dorénavant nous ne voulions plus nous lancer au sein de l’aristocratie pourrie du Japon.

Restons chez les marchands, qu’ils courent pour nous, qu’ils visitent les nobles et les roturiers ; et que nous payions un peu plus cher les objets qu’ils nous apporteront, ce sera pour nous, encore, une grande économie de temps, d’argent et de patience.

Un marchand venait de s’établir, nous assistions à l’ouverture de son magasin et y achetions une merveille.

Un carquois, en bois des Îles, en forme de hotte à quatre pieds, montés en argent finement ciselé, chaque trou destiné au passage des flèches, était aussi cerclé d’argent ciselé.

La face antérieure du carquois était décorée d’un Kyrin en laque d’or, les deux côtés portaient, l’un le dragon japonais,