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qui nous arrête un instant, c’est l’architecture intérieure des immenses salles du palais, ce sont des plafonds à caisson dont chacun est orné d’un éventail peint sur un fond de gouache, malheureusement, le jour est si rare et les plafonds si élevés qu’il est presque impossible de juger à une si grande hauteur ; l’effet d’ensemble est harmonieux. Au temps où le Taïkoun habitait ce palais, ce devait être un séjour agréable.

Nous avons maintenant tout vu, tout visité à Kioto ; et, bien qu’à regret, il nous faut songer à quitter cette ville de plaisir et de joie. Nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes au Japon pour affaires et, qu’en France, on nous attend avec impatience, tant pour nous revoir que pour voir ce que nous rapporterons, car rien ne partira avant nous pour l’Europe, nos achats nous accompagneront. Aussi, après un jour tout entier de repos, nous mettons-nous en route pour Osaka.