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deux extraordinaires nous furent vendues avec la boîte de laque noir aux armes du mikado dans laquelle elles étaient conservées. L’une, fond rouge, représentant une hutte sur le bord de la mer et des pêcheurs allumant un feu ; l’autre sur fond bleu ciel, représentant les courses de chevaux à Kioto. C’est en faisant ces derniers achats que nous sommes entrés dans un magnifique temple, autrefois habité par le Taïkoun, lorsqu’il résidait à Kioto, aujourd’hui ouvert à tout venant pour une exposition de kakémonos, peu intéressante pour nous, car la plupart de ces peintures sont des caractères chinois, des sentences, des proverbes sur la calligraphie desquels s’extasient les lettrés japonais, mais qui ne sont pour nous que lettres mortes. Il y a aussi quelques peintures, représentations d’idoles de l’Olympe bouddhique, rappelant les œuvres des primitifs, mais sans attrait pour nous. Ce