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ral, le fond était de drap rouge et le décor se composait d’applications d’étoffes représentant des scènes de l’Olympe japonais, ou des reproductions de la nature ; mais une extraordinaire, que nous achetâmes, était de velours noir sur lequel était brodée une grande toile d’araignée, l’animal au centre guettait dans le coin de la toile un frelon qui allait s’y engager.

Ces robes étaient rares, les acteurs s’en séparant difficilement. Quatre ans auparavant, Nambaya avait offert à mon ami toute la garde-robe d’un théâtre du prince de Tosa ; une énorme quantité de robes, pantalons, etc., à 10 francs l’un dans l’autre ; aujourd’hui que nous serions disposés à l’acheter, Nambaya ignore ce qu’il en est advenu. Il en est toujours ainsi au Japon.