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graveur avait traité ce bambou comme les dessinateurs japonais à l’encre de chine. À mon retour en France, j’ai écrit pour faire acheter cet objet, mais l’incendie avait ruiné mon bon ami Nambaya et sans doute, la coupe en argent était redevenue lingot.

D’Osaka, viennent aussi deux admirables foukousas que possède encore mon frère, l’un, une oie blanche, vue par derrière, l’animal a l’air vivant et ses plumes hérissées, sur le fond de satin rouge, sont un véritable trompe-l’œil ; l’autre, un panier de fleurs des champs, partie peint, partie brodé, sont avec les pigeons dont j’ai déjà parlé, les plus beaux spécimens que j’aie vus de l’art du brodeur au Japon.

Bien peu de sabres et de poignards chez tous ces brocanteurs ou marchands mais en revanche, une inondation de garde de sabres, de pommeaux, de ménukis,