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dès notre arrivée, loué une grande maison tout à fait japonaise, que mon ami a habitée pendant son séjour à Osaka, précédemment, et, avec cette maison, un grand magasin à l’épreuve du feu, bâti en face, au bord de la rivière. C’est dans ce magasin que nous entasserons les merveilles que nous allons acheter, en attendant que nous les dirigions sur l’Europe.

Dès le lendemain de notre arrivée nous commencions à courir la ville chacun dans un « djinrikicha » petite voiture traînée par un homme qui, sur le dallage en briques des rues d’Osaka, roulait vite et sans secousses. Le premier objet que j’achetai fut un beau et volumineux album à coins d’argent finement ciselés et contenant de charmants dessins à l’encre de chine et à l’aquarelle. Prix, 2 fr. 75. Puis, une belle trousse de docteur en laque piqué d’or, avec des inscriptions en caractères chinois de nacre découpée, 15 francs.