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ÉLÉGIE À LIONEL DES RIEUX


Celui-là dont la vie entourait la jeunesse
Repose maintenant dans l’aurore des soirs.
Ses yeux sont clos. La lourde argile qui l’oppresse
Porte un laurier d’azur fleuri d’un crêpe noir.

Le temps qui n’a souci ni du noble courage,
Ni du rêve mouvant des hommes en chemin,
Comme le blé nouveau que les faux se partagent
L’a couché dans son temple et pris dans son destin.