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L’ÉPOUSE


Vers l’armoire où le linge a l’odeur des lavandes,
Près du buffet massif et du triste rouet,
Dans la salle voûtée où les ombres descendent
Le long des grands murs blancs et du cadran muet,

Celle qui n’attend plus rôde, mélancolique,
Ne sachant à ses mains confier quel travail.
Dehors le vent gémit et dans ses plis obliques
Parque les champs déserts où traîne le bétail.