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gligé des vêtements ôtés à la hâte et jetés au dos des chaises qu’elle range. Je deviens inquiet, maniaque, grogneur, je suis gêné que l’on touche à un caleçon tombé, à des bas égarés sous un lit. Il y a des intimités de doigts qui m’obsèdent ; je crains à des restants de tiédeur aux flottants des linges directement frôleurs de peau et je souffre que l’on me devine sans moi.

Pourtant après les sudations dans l’emprisonnement des couvertures de laine et l’absorption des tisanes molles, fades ou amères : mauve, bourrache, camomille, au sortir de ces transpirations factices, brisant les os, laissant humide et gluant, je me suis livré, dans de mêmes mains, au séchage de corps bienfaisant et brutal !