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sang… je ne le vois pas et j’ai moins mal.
Il y a une peur qui me torture ; je crains la laideur et j’ai peur d’être laid.
Dites-moi, mes yeux ?
Je me suis abîmé sur la froideur des glaces, des glaces muettes, des glaces éteintes. J’ai crié…
Si je n’ai plus d’expression dans le regard, si je suis immobile dans mes prunelles à quoi mon visage ressemble-t-il ? Mes yeux morts doivent me donner l’aspect d’un fou ou d’un agonisant.
Regardez-moi…
Non, ne me regardez pas, ne soyez pas des glaces, je sais, je sais, je dois avoir l’air ivre !