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Il vient le long tumulte des adieux aux départs… À la sortie de la gare le train écrase, dans le milieu du paysage, la montée de l’air, et la fumée de la locomotive, pareille au sang léger de l’espace, coule, sur la ligne des arbres, des villages éteints, des plaines fatiguées, la vaporeuse transparence de ses flocons que boivent ardemment la terre et la nuit.

Je ferme les yeux…