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dans laquelle il n’y aura qu’un malade et il sera mieux soigné ! On lui permettra le soleil, et on lui permettra aussi d’aimer tout le temps, s’il est sage !

Revenez vite ! Vous verrez comme vous guérirez près de moi !

Alors le printemps sera de retour ; il n’y aura plus de chambre noire dans votre existence ; la chambre même du soir sera tapissée de la lumière de notre joie !

J’ai prié hier pour vous à Saint-Sauveur et je prierai encore demain à la messe de 7 heures.

Et je suis sûre que pendant que mon cœur à genoux évoque votre souvenir, vous ne pensez jamais à regarder le pauvre petit portrait de votre pauvre petite amie et à l’em-