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Rowley, à la cantonade. — Que l’on prie M. Moses de monter.

Sir Peter. — Mais, dites-moi, supposeriez-vous qu’il nous dît la vérité ?

Rowley. — Oh ! je lui ai persuadé qu’il n’avait d’autre chance de recouvrer certaines sommes avancées à Charles, qu’en gagnant les bonnes grâces de Sir Oliver, dont il sait l’arrivée ; vous pouvez donc compter sur un dévouement que garantissent ses intérêts. Je tiens aussi un autre témoin, un certain Snake, que j’ai surpris dans une sorte d’affaire de faux, ou quelque chose d’approchant, et que je produirai sous peu pour détruire vos préventions, Sir Peter, à l’égard de Charles et de lady Teazle.

Sir Peter. — En voilà assez sur ce sujet !

Rowley. — Voici l’honnête Israélite…


Entre Moses.

Rowley, à Moses. — Monsieur est sir Oliver.

Sir Oliver. — On m’a dit, monsieur, que vous aviez fait dernièrement beaucoup d’affaires avec mon neveu Charles.

Moses, allant à lui. — Oui, sir Oliver, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour lui ; mais il était ruiné avant d’avoir eu recours à moi.

Sir Oliver. — Très-fâcheux, vraiment ; vous n’avez pas eu ainsi l’occasion de déployer vos talents.

Moses. — Il n’y a pas eu moyen ; je n’ai eu l’avantage de connaître ses embarras que lors-