contre, et que vous croyez encore qu’il nous est fidèle.
Lady Sneerwell. — Je le crois, en effet.
Joseph. — Et qu’il a pris sur lui, au besoin, d’affirmer et de prouver que Charles est actuellement lié à vous par des engagements d’honneur, ainsi que peuvent l’attester plusieurs de ses lettres précédentes à votre adresse.
Lady Sneerwell. — Cela pourrait, en effet, nous être d’un grand secours.
Joseph. — Allons, allons, tout n’est pas encore désespéré. (On frappe à la porte.) Mais, écoutez ! voici probablement mon oncle, sir Oliver : retirez-vous dans cette chambre ; nous achèverons de nous entendre quand il sera parti.
Lady Sneerwell. — Bien ; mais s’il allait aussi vous pénétrer ?
Joseph. — Oh ! je suis tranquille là-dessus. Sir Peter gardera sa langue dans l’intérêt de son honneur personnel… et, vous pouvez y compter, je ne serai pas long à trouver le côté faible de sir Oliver.
Lady Sneerwell. — Je ne suis pas en peine de vous ; mais tenez-vous-en à une seule coquinerie à la fois. (Elle sort.)
Joseph. — Oui, oui… Par exemple ! il est joliment dur, après un pareil revers, de se voir morigéner par ses complices. C’est égal, quoi qu’il advienne, ma réputation est tellement supérieure à celle de Charles, que je suis sûr… Hein !… comment !… ce n’est pas sir Oliver, mais encore le vieux Stanley. La peste l’étouffe ! revenir m’im-