Rowley. — Eh bien, sir Oliver, je vois que vous avez fait une emplette…
Sir Oliver. — Oui, oui, notre jeune vaurien s’est défait de ses ancêtres comme de vieilles tapisseries.
Rowley. — Et il m’a envoyé ici pour vous remettre votre part du prix de vente… c’est-à-dire comme au malheureux vieux Stanley.
Moses. — Ah ! voilà le comble : il est d’une charité enragée.
Rowley. — Et j’ai laissé dans le vestibule un bonnetier et deux tailleurs. Ils n’ont certainement pas été payés, et ces cent livres les contenteraient.
Sir Oliver. — Bien, bien, je paierai ses dettes, et sa bienfaisance aussi… Mais à présent je ne suis plus brocanteur, et vous allez m’introduire chez son frère aîné sous le nom du vieux Stanley.
Rowley. — Pas tout de suite ; sir Peter, je le sais, se propose d’y passer à cette heure-ci.
Trip. — Oh ! messieurs, je vous demande pardon de ne vous avoir pas reconduits… Par ici… (Il passe.) Moses, un mot. (Il sort avec Moses.)
Sir Oliver. — Vous voyez bien ce drôle ?… Croiriez-vous que le faquin a arrêté le Juif comme nous arrivions, pour lui demander de lui