Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/68

Cette page a été validée par deux contributeurs.

diras le soleil qui contemple ta misère ».

— « Prends-y garde ; car je suis sans crainte, et par conséquent puissant. J’épierai avec la ruse du serpent, et je blesserai avec son venin. Homme, tu te repentiras des maux que tu prépares ».

— « Tais-toi, Démon ; et n’empoisonne pas l’air par tes paroles criminelles. Je t’ai déclaré ma résolution, et je ne suis pas assez lâche pour céder à les menaces. Laisse-moi ; je suis inexorable ».

— « C’est bien. Je pars ; mais souviens-toi que je serai avec toi la nuit de ton mariage ».

Je m’élançai en m’écriant :