Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

touchaient le bord, et par celui d’une personne qui s’approchait de mon habitation.

Quelques minutes après, j’entendis ma porte crier, comme si l’on cherchait à l’ouvrir doucement. Je tremblais de la tête aux pieds ; agité par le pressentiment de ce qui allait arriver, je voulus appeler un des paysans qui demeurait dans une chaumière peu éloignée de la mienne ; mais, succombant à un sentiment de faiblesse, du genre de ceux qu’on éprouve si souvent dans des rêves effrayans, lorsqu’on s’efforce de fuir un danger dont on est menacé, je restai attaché à la même place.

Bientôt j’entendis le bruit des