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CHAPITRE XIX.


J’étais assis un soir dans mon laboratoire. Le soleil était couché depuis long-temps, et la lune s’élevait de la mer ; il n’y avait plus assez de jour pour que je pusse continuer mon ouvrage. Je le suspendis, incertain si je le laisserais pendant la nuit, ou si je me hâterais de le terminer en m’y livrant sans relâche. En ce moment, une foule de réflexions se présentèrent à mon esprit, et me conduisirent à considérer les effets du travail auquel je m’adonnais.