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que toutes s’efforcèrent de me rendre au bonheur. Le plaisir de Clerval était en proportion plus grand que le mien ; son esprit s’élevait dans la société des hommes de mérite ; et il trouvait en lui-même plus d’instruction et de ressources qu’il ne pensait en avoir, lorsqu’il était avec ses inférieurs. Je pourrais passer ici ma vie, me disait-il ; et parmi ces montagnes, je regretterais à peine le Switzerland et le Rhin.

Cependant il disait que, si la vie d’un voyageur est remplie de plaisirs, elle n’est pas cependant exempte de peine. Il n’a pas de limites dans ses sentimens ; et au moment où il commence à jouir du repos, il se trouve obligé de