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chaque partie de la ville, qu’on supposait leur avoir servi d’habitation.

Nous nous plaisions à suivre les traces de l’esprit des anciens temps, qui semblait y régner encore. Quand bien même ces sentimens n’auraient pas satisfait notre imagination, la ville était par elle-même assez belle pour obtenir notre admiration. Les collèges sont anciens et pittoresques ; les rues sont presque magnifiques ; et la bienfaisante Isis, qui la baigne et coule à travers des prés d’une verdure éclatante, présente une surface douce, qui réfléchit un assemblage majestueux de tours, de pyramides, et de dômes, relevés en relief parmi de vieux arbres. J’étais enchanté de cette vue, et, cependant,