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long séjour en Angleterre, et nous reviendrions par la France. Il fut convenu que ce voyage durerait deux ans.
Mon père se plaisait à penser que mon union avec Élisabeth aurait lieu aussitôt après mon retour à Genève. « Ces deux années, disait-il, s’écouleront bien vîte ; mais au bout de ce temps, rien ne s’opposera à votre bonheur ; et, en vérité, je désire vivement voir arriver le moment où nous serons tous unis, sans qu’aucune espérance ni crainte viennent troubler notre calme domestique ».
— « Je suis content de votre arrangement, lui répondis-je ; à cette époque, nous serons