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repos, tandis que le bonheur, dont mon mariage me donnait l’espoir, présentait une plus grande apparence de certitude, à mesure que nous approchions du jour fixé pour le célébrer. J’entendais continuellement parler de notre union, comme d’un heureux évènement auquel rien ne pourrait s’opposer.

Élisabeth paraissait heureuse ; ma tranquillité extérieure contribuait fortement à calmer son esprit ; mais, le jour où je devais accomplir mes vœux et ma destinée, elle fut mélancolique, et saisie d’un pressentiment douloureux ; peut-être aussi pensait-elle au secret affreux que j’avais promis de lui révéler le lendemain. Cependant mon père était dans l’enchante-