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mai, et nous partîmes sur le champ pour Paris, où mon père fut retenu pendant plusieurs semaines par quelques affaires. Je reçus, dans cette ville, la lettre suivante d’Élisabeth :


À VICTOR FRANKENSTEIN.


« Mon très-cher ami,

» J’ai eu le plus grand plaisir en recevant une lettre de mon oncle datée de Paris ; vous n’êtes plus à une distance effrayante, et je puis espérer vous voir dans moins de quinze jours. Mon pauvre cousin, combien vous avez souffert ! Je m’attends à vous trouver l’air encore plus triste