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péter presque tous les mots que j’entendais.

» En apprenant à parler, j’appris aussi la science des lettres, qu’on enseignait à l’étrangère. C’était pour moi un grand sujet d’étonnement et de plaisir.

» Le livre dont Félix se servait pour instruire Safie, était les Ruines, ou Méditations sur les Révolutions des Empires, par Volney. Je n’aurais pas compris le sens de ce livre, si Félix, en le lisant, n’eût donné des explications très-détaillées. Il avait, disait-il, fait choix de cet ouvrage, parce que le style déclamatoire imitait le genre des auteurs Orientaux. Avec cet ouvrage, je parvins à connaître un peu l’histoire,