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Tel était notre cercle domestique, dont les soucis et les chagrins semblaient bannis pour toujours. Mon père dirigeait nos études, et ma mère partageait nos plaisirs. Aucun de nous n’avait la plus légère supériorité sur l’autre, nous ne connaissions pas la voix du commandement ; mais une affection mutuelle nous portait à condescendre et à obéir au moindre désir de chacun.