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paysage qu’elle avait fait elle-même. Nous apprîmes le latin et l’anglais, afin de pouvoir lire les auteurs de ces deux langues ; et, au lieu de nous rendre l’étude odieuse par les punitions, nous ne cessions d’aimer l’application ; nos distractions eussent été des travaux pour d’autres enfans. Peut-être n’avons nous pas lu autant de livres, ou n’avons-nous pas appris les langues aussi promptement que ceux qui sont enseignés d’après les méthodes ordinaires ; mais ce que nous avons appris nous est resté plus profondément gravé dans la mémoire.

Je place Henri Clerval dans la description de notre cercle domestique, car il était constamment avec nous. Il allait à l’école avec