Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 1.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tion et ma santé étaient l’objet de leur sollicitude continuelle, et d’une sollicitude d’autant plus vive, que pendant plusieurs années je fus leur unique enfant. Mais, avant de continuer mon récit, je dois rapporter un événement qui eut lieu lorsque j’étais âgé de quatre ans.

Mon père avait une sœur qu’il aimait tendrement, et qui avait épousé, très-jeune, un gentilhomme Italien. Peu de temps après son mariage, elle avait accompagné son mari dans son pays ; et, depuis quelques années, mon père n’avait eu que très-peu de rapport avec elle. Elle mourut vers l’époque dont j’ai parlé ; et, peu de mois après, il reçut une lettre de son mari. Celui-ci lui faisait part de son in-