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êtes habitué à croire impossibles. Mais je ne doute pas que mon histoire ne porte avec elle l’évidence de la vérité des événemens qui la composent ».

» Vous devez concevoir facilement que je fus enchanté d’une offre de ce genre. Cependant je craignais qu’il ne renouvelât sa douleur par le récit de ses infortunes. Je sentis le plus vif empressement d’entendre l’histoire qu’il m’avait promise, tant pour satisfaire ma curiosité, que par un grand désir d’améliorer son sort, s’il était en mon pouvoir. Je lui exprimai ces sentimens dans ma réponse.

» Je vous remercie, répliqua-t-il, de votre bonne volonté, mais elle est inutile ; ma destinée