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tait. Un brouillard épais, dont nous étions enveloppés, rendait notre situation assez dangereuse. Nous n’eûmes rien de mieux à faire qu’à rester en place, jusqu’à ce qu’il y eût un changement dans l’atmosphère et le temps.

» Vers deux heures, le brouillard se dissipa, et nous vîmes flotter, de toutes parts, des îles de glace immenses et irrégulières, qui paraissaient n’avoir pas de bornes. Quelques-uns de mes compagnons se lamentaient, et mon esprit commençait à être agité d’inquiètes pensées, lorsque tout à coup notre attention fut attirée par un objet singulier, qui fit diversion à l’inquiétude que nous inspirait notre situation. Nous vîmes un chariot