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rences, lors même qu’elles seraient aussi décisives qu’aujourd’hui ».
À mon retour à la maison, Élisabeth me demanda avec empressement quelle était l’issue du procès.
« Ma cousine, répliquai-je, la décision est celle à laquelle vous devez vous être attendue ; tous les juges aimeraient mieux voir dix innocens souffrir, que de laisser échapper un coupable. Au reste, elle a fait l’aveu du crime ».
Ce fut un coup affreux pour la pauvre Élisabeth, qui avait eu une confiance inébranlable dans l’innocence de Justine.
« Hélas, dit-elle, comment