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tre. C’était un printemps délicieux, et la saison eut une grande influence dans ma convalescence. Je sentis aussi renaître dans mon cœur des sentimens de joie et d’affection. Mon chagrin s’était dissipé, et bientôt je devins aussi gai qu’avant que je fusse en proie à ma funeste passion.

« Cher Clerval, m’écriai-je, que tu es aimable, que tu es bon pour moi ! Au lieu d’employer tout cet hiver à l’étude, ainsi que tu te l’étais promis, tu l’as passé dans la chambre d’un malade. Comment pourrais-je jamais reconnaître ce service ? J’éprouve le plus grand remords de t’avoir détourné de tes projets ; mais tu pardonneras à ton ami.

— » J’en serai suffisamment dé-