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CHAPITRE IV.


Ce fut en novembre, pendant une nuit affreuse, que je vis l’accomplissement de mes travaux. Dans une inquiétude voisine de l’agonie, je rassemblai autour de moi les instrumens propres à donner la vie, pour introduire une étincelle d’existence dans cette matière inanimée qui était à mes pieds. L’airain avait déjà sonné la première heure après minuit ; la pluie battait, avec un sifflement horrible, contre mes fenêtres ; ma lumière était près de s’éteindre, lorsqu’à