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était si brillante, si merveilleuse, et pourtant si naturelle, que je fus à la fois ébloui par l’immense clarté qu’elle répandait, et surpris que, parmi tant d’hommes de génie dont les recherches avaient eu pour but la même science, je fusse le seul destiné à découvrir cet étonnant secret.

Rappelez-vous que je ne rapporte pas la vision d’un fou : ce que j’affirme est aussi vrai que le soleil brille dans les cieux. Que ce soit par un miracle, il n’en est pas moins vrai que les progrès de la découverte sont distincts et probables. Après des jours et des nuits d’un travail et d’une fatigue incroyables, je parvins à connaître la cause de la génération et de la