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humain, et même de tout être animé. Je me demandais même souvent, d’où pouvait procéder le principe de la vie. Cette question était hardie : c’était même un mystère aux yeux du monde ; et, cependant, que de choses nous pourrions apprendre, si la lâcheté ou l’insouciance n’arrêtaient pas nos recherches. Ces pensées s’agitèrent dans mon esprit, et me déterminèrent à étudier désormais plus particulièrement les parties de la philosophie naturelle qui ont rapport à la physiologie. Sans un enthousiasme presque surnaturel, mon application à cette étude eût été pleine de dégoûts, et presque insupportable. Pour examiner les causes de la vie, nous devons d’a-