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LES JOYEUSES ÉPOUSES DE WINDSOR.

les sentiments d’Anne sur ce point ; il n’y a pas une femme à Windsor qui connaisse les sentiments d’Anne mieux que moi ; et pas une n’a plus d’action sur elle, grâce à Dieu.

fenton, du dehors.

Holà ! quelqu’un !

mistress quickly, allant à la fenêtre.

Qui est là ? Approchez de la maison, je vous prie.

Entre Fenton.
fenton.

Eh bien, bonne femme, comment vas-tu ?

mistress quickly.

D’autant mieux que votre révérence veut bien me le demander.

fenton.

Quelles nouvelles ? Comment va la jolie mistress Anne ?

mistress quickly.

En vérité, monsieur, elle est toujours jolie et honnête, et douce, et de vos amies, je puis vous le dire en passant, Dieu soit loué !

fenton.

Réussirai-je, crois-tu ? Est-ce que je ne perdrai pas mes peines ?

mistress quickly.

Ma foi, monsieur, tout est dans la main du Très-Haut ; mais néanmoins, maître Fenton, je jurerais sur une Bible qu’elle vous aime. Est-ce que votre révérence n’a pas une verrue au-dessus de l’œil ?

fenton.

Oui, vraiment ; après ?

mistress quickly.

Eh bien, il y a toute une histoire qui se rattache à ça… Sur ma parole, c’est une si singulière Nanette… Mais,