les sentiments d’Anne sur ce point ; il n’y a pas une femme à Windsor qui connaisse les sentiments d’Anne mieux que moi ; et pas une n’a plus d’action sur elle, grâce à Dieu.
Holà ! quelqu’un !
Qui est là ? Approchez de la maison, je vous prie.
Eh bien, bonne femme, comment vas-tu ?
D’autant mieux que votre révérence veut bien me le demander.
Quelles nouvelles ? Comment va la jolie mistress Anne ?
En vérité, monsieur, elle est toujours jolie et honnête, et douce, et de vos amies, je puis vous le dire en passant, Dieu soit loué !
Réussirai-je, crois-tu ? Est-ce que je ne perdrai pas mes peines ?
Ma foi, monsieur, tout est dans la main du Très-Haut ; mais néanmoins, maître Fenton, je jurerais sur une Bible qu’elle vous aime. Est-ce que votre révérence n’a pas une verrue au-dessus de l’œil ?
Oui, vraiment ; après ?
Eh bien, il y a toute une histoire qui se rattache à ça… Sur ma parole, c’est une si singulière Nanette… Mais,